Nap’Toy : du virtuel à la réalité

Grande nouveauté pour moi : le passage d’un modèle de ma création, à une véritable sculpture en résine !

Version 3D :


J’ai bien dit en résine ! avec la fabrication d’un moule, et non issu d’une impression 3D, ce qui n’aurait rien eu de bien particulier.

2012, je me passionne simultanément pour deux choses biens distinctes : 
– l’impression 3D
– et faire un personnage 3D type « Toy japonais ». Avec ce que cela comporte comme recherches pour bien comprendre ce qui fait qu’un personnage est « toy » , et non… quelconque.

Sur ce, je me mets au boulot.
Évidemment, pour le choix du personnage, et s’il était destiné à de l’impression 3D, le choix coulait presque de source : Napoléon (ndl : oui oui, je suis Corse, selon les critères établis, bien que né à Épinal).

Ayant des difficultés à m’éloigner de mes tics (des choses que l’on trouve souvent dans mes créations), je décide de le faire en 3 pièces distinctes, permettant une sorte d’articulation (vous allez comprendre).
Ainsi que des yeux, l’un bien plus gros que l’autre… comme je fais presque toujours.

Une fois satisfait, j’ai commencé à me renseigner, à améliorer le modèle, à faire le nécessaire pour le faire imprimer en volume dans une des nombreuses sociétés qui fournissent cette prestation.
Manque de chance, après exportation chez le prestataire, obtenir un personnage de quelques centimètres était soit :
 – d’une fragilité inconcevable
– d’une seule et unique couleur (genre rouleau de scotch à l’ancienne)
– soit aucun des deux, mais d’un coût exorbitant (pour un indépendant comme moi)

Décision fut prise de conserver le travail accompli, mais d’en faire, pour le moment, l’en-tête de mon site web professionnel.



Puis c’est resté ainsi.
Des années.
Plusieurs fois par an, je modifiais un peu le perso, le rendant plus solide sur ses points faibles, cherchant parmi les couleurs de l’époque ce qui pourrait fonctionner (je n’ai pas tenté le tissu écossais 🙂 ), et toutes sortes de petites retouches.

Mais j’en restais toujours au même point.

Comptant sans y croire sur la promesse qui m’avait été faite 10 ans auparavant de « faire une réunion avec des tiers pour en faire une collection, étudier les prix de fabrication, de vente, d’étude de marché, donc de prix » , je commençais à me faire une raison.
Virtuel il était, virtuel il resterait.

Jusqu’au jour béni où une amie sculptrice (de renom) , tombée sur ce personnage en visitant mon site « pro », me propose de prendre en main la fabrication.
Résine, 30cm… dans un premier temps.

Qu’avais-je donc à perdre ?
Des bénéfices sur les ventes éventuelles ?
Sans son intervention il aurait « moisi », facette par facette, point par point, tout au fond d’un de mes disques durs (au milieu d’une bonne cinquantaine de projets avortés).

Tout un tas de demandes pour obtenir le fichier adéquat.
À chaque fois quelque chose n’allait pas.
Il faut dire qu’il ne s’agissait plus d’impression 3D, mais de la confection d’un « positif », sculpté à la fraiseuse dans un bloc de je ne sais quoi (d’ailleurs je parle de fraiseuse, mais je n’en suis même pas certain).

Puis.
Puis silence.

Entre temps, une étape intermédiaire, sculptée à la main cette fois, pour se faire une idée.

Sculpté main

Sculpté main



Puis.
Puis silence.

ET UN JOUR ! :


Fantastique.
Selon moi.
Et selon nombre de personnes l’ayant vu sur les réseaux sociaux.

Voilà.

Je passe sur le petit souci « juridique », peut-être. Un ami à qui j’avais demandé de me dessiner le « blueprint »* , ayant soudain décidé qu’il était à la base du projet…
Mais passons. Ça n’est pas ça qui fera mordre la poussière à Napoléon !

Je posterai petit à petit des informations sur ce projet.

Merci de m’avoir lu.

  • * « blueprint » : dessin, en général un face et un profil, que l’on insert dans le logiciel 3D pour avoir des points de repère et ainsi gagner du temps pendant la phase de modélisation.



Pour le fun, un test temporaire en stop-motion :


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